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les jeunes d’aujourd’hui sont les moins jeunes de demain !

Cette semaine, La réclame propose un article sur la Stratégie TikTok de Leroy Merlin. La chaine de magasin de bricolage a en effet décidé d’investir la plateforme Social Média plébiscitée par la génération Z.

La génération Z est une cible largement courtisée par les communicants comme le rappelle sur son blog l’agence de Canévet et associés dans sa synthèse de début d’année sur les pratiques média des jeunes : “on utilise le terme « génération Z », pour qualifier celles et ceux qui sont nés entre 1997 et 2010.” et ce public, utilise de plus en plus les réseaux sociaux comme source d’information au détriment de médias “plus classique”.

@leroymerlin « J’ai bien fait de choisir Leroy Merlin pour mon alternance ! » 💚 – Marine, magasin de Valenciennes #alternance #job #recrutement ♬ son original – Leroy Merlin

Si de plus en plus de medias ont une analyse très péjorative de l’impact de TikTok comme source d’information. pour leur part, les chercheurs en science sociale proposent des travaux plus subtils sur l’analyse qu’ont les jeunes de leur consommation du réseau, par exemple Sandrine Philippe dans son article : “Les adolescents face aux stratégies de TikTok” paru l’an dernier dans La Revue française des sciences de l’information et de la communication.

Le besoin de toucher cette cible porte de plus en plus les communicants et les médias à explorer ces nouveaux espaces de diffusion, parmi les nouveaux venus sur les médias, on peut citer le journal L’humanité, qui il y a deux semaines lors de La fête de l’Huma a lancé sa chaine Twich.

L’important étant d’en maitriser les codes pour ne pas s’y rendre “ridicule”.

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Les régies TV innovent

La pub Change de Tête

CB News a publié le 24 septembre un long article sur les nouvelles conditions générales de vente des Régies publicitaire TV. Globalement, toutes proposent une convergence de leurs offres TV et Numérique. On ne parle plus aujourd’hui de « pub TV » mais de « total vidéo » : il ne s’agit plus de toucher un large public avec un spot publicitaire, mais de rendre une marque présente sur tous les écrans d’un prospect cible.

La TV au coude a coude avec les autres écrans

Dans sa dernière édition de l’Observatoire de l’équipement audiovisuel des foyers en France parue en décembre 2023 l’ARCOM observe que les français possèdent 5,7 écrans par foyer permettant de regarder des vidéos, et que si la TV reste le premier canal d’accès à la Vidéo (89,9%), l’ordinateur la suit de près (86,8%). Par ailleurs, le canal de diffusion de la TV principal est L’IPTV (67,5%, + 3,7 points sur un an) boosté par le large déploiement de la fibre. Ce croisement d’avancées technologiques explique aussi en partie l’évolution des formats et stratégie publicitaire.

La fin d’une Histoire : Le spot de 30 secondes n’est plus la norme

Il y a plus de 50 ans, le premier octobre 68 apparaissait la première pub TV en France. Dès les années 70 les chaine de TV, vont normaliser les formats, depuis cette date la durée d’une pub est un multiple de 30 secondes (de 15 secondes jusqu’à 3 minutes pour les pubs “fleuves” de’intermarché) en 2025 ce format passe dans presque toutes les régies à 20 secondes, qui est la norme de Youtube. Deux opportunités guident ce choix : vendre plus de pubs bien sur, mais aussi et surtout être capable de proposer un seul et même format publicitaire pour toutes les plateformes et sur tous les supports.

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#metoo a (plus) de 5 ans

En 2017, il y a 5 ans, le Hashtag #MeeToo déferlait sur le monde. Mais MeeToo c’est aussi un mouvement créé il y a plus de 15 ans, et un bilan en demi-teinte, que si les victimes prennent la parole, la société a encore un long chemin à faire pour lutter contre les violences sexistes et sexuelle.

#MeToo, la parole des victimes.

En, le 14 octobre 2017, il y a un peu plus de 5 ans, la journaliste Sandra Muller témoignait sur Twitter des violences sexuelles qu’elle avait subies dans le cadre de son travail avec le hashtag #balancetonporc. Ce hashtag, qui a contribué à la dénonciation des auteurs de violences sexuelle, fait écho à l’initiative en 2017 de la comédienne Alyssa Milano qui a, la première, utilisé le Hashtag #Metoo pour inviter les femmes à s’exprimer sur les violences subies. Ce hashtag a poussé de nombreuses actrices à parler comme l’actrice Rose McGowan dénonçant l’agression qu’elle avait subie de la part du producteur Harvey Weinstein.

Metoo avant (et après) #metoo

Si MeToo est rapidement devenu viral, c’est grâce à l’implication de personnalités médiatiques, ce qui a permis la libération de la parole de nombreuses victimes anonymes. Si le Hashtag a aujourd’hui 5 ans, le mouvement MeeToo est né dès 2007 à l’initiative de la militante américaine Tarana Burke (comme le rappelle un tweet publié par la fondation des femmes le week-end dernier). En 2018, Amnesty International dressait un portrait de Tarana Burke créatrice du mouvement MeeTo, À l’origine, cette initiative, vise à écouter et accompagner des adolescentes Afro-américaines, qui ne trouvent pas de lieu où s’exprimer dans les structures d’accompagnement des victimes. Mais en 2017, après 12 millions de tweets estampillés #Metoo, le mouvement s’organise pour devenir “une communauté mondiale d’assistance aux victimes de violences sexuelles

De l’écoute à l’action, un long chemin

5 ans, après le lancement du hashtag partout dans le monde, la parole semble se libérer sur le sujet. Ces derniers jours, les médias sont beaucoup revenus sur le sujet pour en tirer différents bilans. Ainsi, dans un communiqué de Presse, le Mouvement Metoo rappelle qu’aujourd’hui encore, toutes les 68 secondes aux États-Unis une femme est victime de violences sexuelles. Pour sa part, France Culture consacrait sa matinale du 5 octobre aux 5 ans de MeToo et rappelait, en interviewant Sandy Montañola et les étudiantes et étudiants en Journalisme, que si les écoles de journalisme était sensibilisée à la problématique, les rédactions avaient encore beaucoup de chemin à faire dans la prise en compte du problème. De même, le magazine “Elle” a invité 3 militantes féministes pour tirer un bilan des 5 dernières années. Dans cet article, Lauren Bastide rappelle qu’en 2020, sur 95 000 affaires de viols commis, seuls 732 se sont soldés par une condamnation, rappelant que « c’est moins qu’avant MeToo ».

5 ans après l’apparition du Hashtag, et 15 ans après le lancement du Mouvement, Les mentalités évoluent, certes, mais sans doute pas aussi rapidement qu’on le pense ou qu’on le souhaiterait.

envie de lire le “making of ?” c’est ici

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[ Making of ] un article de veille sur Metoo

Un petit article “making of” :comment faire un article de veille.
Je viens de publier un article de veille sur la thématique des violences faites aux femmes (sur laquelle on travaille avec les com1) il n’est pas transcendant, mais ça permet d’aborder quelques principes de base.

L’article est ici.

Premièrement un rapide “retour aux sources de veille.

Dans la liste de veille Twitter “Veille Violence Femmes“, j’ai vu un tweet de la fondation des femmes.

Tweet de la fondation des femmes

Je me dis qu’à partir de ce tweet je pourrais revenir sur : l’histoire du mouvement, du hashtag, et peut-être parler du bilan.

Une recherche Google simple, sur MeToo et sur Tarana Burke, me renvoie sur le site de la fondation, et sur la bio de Tarana Burke sur le site d’Amnesty.

Sur la biographie du site d’Amnesty je remarque laphrase : “L’actrice Alyssa Milano invite les victimes d’agression sexuelle à utiliser l’expression « Me Too » sur Twitter, sans en connaître l’origine ou l’histoire(…)” qui m’amène à une recherche sur l’histoire du hashtag apparaissent alors Sandra Muller et Rose McGowan. histoire de retrouver leur tweet originaux, je fais une recherche.

@LettreAudio since:2017-10-10 until:2017-10-15 -rt

J’ai donc tous les tweet de Sandra Muller de début octobre 2017 (moins ses retweets).

Sur le site du mouvement Metoo, je trouve un communiqué de presse concernant les 5 ans du hashtag, Qui m’interpelle par le nombre de victimes quotidienne.
ce qui m’amene a chercher des articles bilan.

Un bilan pas très rose en fait.

Ce qui m’amène à faire le lien avec un article apparu dans ma veille sur une interview de Sandy et des J2. Qui complété d’une recherche m’amène a l’interview de Lauren Bastide dans “elle“.

Faire un écrit “pas top” mais “qui fait le job”

À partir de tout ça on peut construire un petit article en 3 points.

  1. un rapide rappel historique de #metoo
  2. Une courte présentation du mouvement Metoo et de son évolution
  3. Un bilan 5 (ou 15) ans après.

Et aprés.

Après on peut compléter nos ressources de veille :

par exemple en suivant Lauren Bastide, Sandra Muller et Tarana Burke sur Twitter.

Voilà.